La cuisine

Que serait une vie en communauté sans la cuisine ? D’autant plus dans un base française, pays où la nourriture est bien plus qu’un simple besoin de première nécessité. La cuisine est autant un moyen d’expression artistique qu’un vecteur de lien social et de débat sans fin! Pour preuve, DDU est une des rares base, si ce n’est pas l’unique, à disposer d’un boulanger-pâtissier en plus du cuisinier ! Ah que serions-nous sans du bon pain et des chocolatines… (oui chocolatine un point c’est tout).

Lionel est le cuisinier de la TA67. Son rôle est d’élaborer des menus aussi variés et équilibrés que possible en fonction des ravitaillements alimentaires et du stock. Étant donné que nous sommes 23, et afin de faciliter son travail, les repas sont servis à heures fixes : le petit-déjeuner de 6h à 8h du lundi au samedi et jusqu’à 9h le dimanche, le déjeuner à 12h en semaine et à 12h30 le dimanche, et enfin le diner à 19h15 et 19h30 le samedi. Entre mars et octobre, les rotations de l’Astrolabe permettent d’avoir régulièrement des produits frais. Durant l’hiver, Lionel prend alors dans les stocks de DDU, répartis entre les bâtiments « 4°C » et « -20°C », en référence à la température de conservation. Les stocks sont suffisants pour assurer 2 ans d’autonomie à la base, de quoi anticiper d’éventuels problèmes de ravitaillement. Lionel peut également laisser libre cours à son imagination pour concocter des repas spéciaux lié à l’organisation d’un évènement particulier (anniversaire, fête, soirées à thème…).

Il est assisté par Jérémy, le boulanger-pâtissier de la TA67. En plus d’être avec moi et la personne de quart à la centrale l’un des rares à travailler de nuit, il fournira quotidiennement le pain pour les repas mais également pour les scientifiques partant en expédition toute la journée pour leurs mesures. Cette année, il dispose de quoi faire 6 pains de types différents. De plus il jouit d’une liberté totale en ce qui concerne les gâteaux et pâtisseries, n’étant pas obligé d’en fournir quotidiennement. D’après ce que Jeremy nous a confié, il pense nous faire languir la semaine pour ne pas nous habituer au grand luxe et nous gâter le weekend mais également de temps en temps sans forcément prévenir pour ne pas gâcher le plaisir. Pour les anniversaires, il arrive fréquemment que de nombreuses personnes aident le boulanger pâtissier dans l’élaboration d’une œuvre gustative collective. Il me tarde déjà mon prochain anniversaire !

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